Je vous emmène dans le sud de Paris, dans l'Essonne, dans une zone regroupant les villes de Vert le Petit, Ballancourt, Itteville et indirectement Saint-Vrain où la vie y est paisible dans un cadre plutôt verdoyants et riches en biodiversité mais où le danger y est invisible et pourtant bien présent et mortel. En effet, la zone concernée, regroupant 2 sites, est une vraiment décharge radioactive et de produits chimiques divers.

Ces 2 sites sont responsables de ces pollutions et nous pouvons l'affirmer. Il s'agit du site Rodanet et le site du CEA du Bouchet.

Afin de mieux comprendre toute la problématique, nous allons vous détailler chaque sites un par un.


Site Rodanet



Le site est situé sur deux îlots de la rivière Essonne, le long de la départementale 14 reliant Itteville à Ballancourt sur Essonne. Sa superficie est inférieure à 1 hectare répartie sur 2 communes précitées. Des habitations bordent le site à l'Ouest (de l'autre côté de la rivière Essonne).

La société RODANET SA a exercé, de 1946 jusqu'à sa liquidation judiciaire en mai 1992, des activités de régénération de solvants. En novembre 1987, un incendie important a eu lieu.

 A la fermeture du site, la société a abandonné sur le site un stock important de produits dangereux.



Cet établissement a fait l'objet de nombreux arrêtés préfectoraux, sanctions administratives et pénales dressés à l'encontre de l'exploitant du site, la société Rodanet SA. Du fait de la défaillance du dernier exploitant, les actions menées sur site sont suivies par l'ADEME.

 

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Le site a été abandonné en 1992 dans un état très précaire. En 1993, pour un montant de 3,2 millions d'euros de fonds publics, les déchets en surface ont été pris en charge par l'ADEME (10 000 fûts de déchets industriels, plus de 1000 tonnes de déchets dangereux divers, des bouteilles de gaz). 

Des diagnostics ont permis, depuis 1992, d'indiquer que la pollution se caractérise notamment par la présence de déchets liquides et pâteux enterrés (notamment une ancienne fosse à déchets sur l'île Est), la présence de produits flottants à la surface de la nappe alluviale de l'île Ouest. Deux sources majeures ont été identifiées à faible profondeur : la phase organique flottante (jusqu’à 2,5 mètres d’épaisseur) au Nord de l’île Ouest et l'ancienne fosse à déchets localisée sur le terrain nu au Nord-Est de l’île Est. L'évaluation initiale des polluants présents dans le sous-sol a proposé un stock estimé entre des dizaines à des centaines de tonnes suivant le polluant concerné, pour un total estimé à plus de 500 tonnes de polluants.

Une pollution des eaux souterraines au niveau des 2 nappes identifiées (alluviale et celle des calcaires de Champigny) dans le secteur d’étude a été mise en évidence avec la migration hors site d’un panache (1 500 m au moins en aval hydraulique).

La pollution de la nappe du calcaire de Champigny a conduit le préfet de l'Essonne à recommander aux propriétaires de puits privés présents dans la zone de ne pas consommer l'eau de leur puits. 

Suite au constat de la dégradation des berges du site en 2001, pouvant conduire à une remobilisation des polluants vers la rivière, un réseau de palplanches a été installé (travaux terminés en 2002) sur le pourtour sud de l'île Ouest et de la fosse à déchets de l'île Est. Une étude, avec modélisation de l’évolution du panache, visant à affiner la connaissance de l'impact du site sur les eaux souterraines a été établie courant 2003 ainsi qu’un essai de pompage du flottant de l'ile ouest. Ces travaux ont été encadrés par l’arrêté préfectoral du 11 juin 2001 suite à l’accord du ministère du 21/03/01. En parallèle, la surveillance des eaux souterraines a été poursuivie.

Au vu des incertitudes concernant la fiabilité de ces simulations, une tierce expertise ainsi que la poursuite des surveillances des milieux (eaux souterraines, et air au droit et aux alentours du site) ont été validées par le ministère le 13 mai 2004 et encadrées par l'arrêté préfectoral du 16 juillet 2004.

La campagne d'analyse d'air, réalisée en décembre 2004, n’a pas montré d’impact sur la qualité de l’air extérieur. S’agissant de l’air intérieur, 3 habitations ont nécessité une nouvelle campagne pour pouvoir statuer sur l’exposition des occupants. L'arrêté préfectoral de travaux d'office du 6 janvier 2006 a encadré la réalisation de ces investigations complémentaires (analyses d’air intérieur sur un périmètre élargi à 19 maisons) ainsi que d’autres (analyses des gaz du sol et création de nouveaux piézomètres dans la nappe alluviale). Les riverains concernés ont été informés de l’avancement de ce programme d’investigations les 9 décembre 2005 et 22 juin 2006. 

Un arrêté préfectoral de travaux d'office du 3 mars 2008 a confié à l'ADEME la mission d'assurer la continuité de la surveillance de la qualité des eaux souterraines et de déterminer le gradient de pollution dans les eaux de la nappe des calcaires de Champigny.

L'ADEME a communiqué le 13 mai 2009 à l'inspection une synthèse bibliographique des sources potentielles de pollution autour du site RODANET, une synthèse hydrogéologique ainsi que les résultats d'investigations menées dans le cadre d’un autre arrêté préfectoral de travaux d'office du 8 novembre 2006 (réalisation d'ouvrages, réalisation d'essais de pompage)

Les orientations envisagées en 2011 par l'ADEME pour le traitement de la pollution sur le site (écrémage de flottant, poursuite de la surveillance, rebouchage de certains ouvrages, stimulation par biodégradation aérobie, création d'une paroi molle) ont fait l’objet d’une demande au ministère qui a validé les nouveaux travaux le 17 décembre 2012. L'arrêté préfectoral de travaux d'office qui s’en est suivi, en date du 5 juillet 2013 comprenait :

- la surveillance pendant deux ans des deux nappes, 

- l'écrémage du flottant au droit du site (île ouest), 

- la démolition de bâtiments, l'étanchéification de surface, 

- la mise en place d'un dispositif renforçant la protection de la rivière vis-à-vis du site.

- la vérification de la qualité de l'air ambiant avant et après les travaux dans les habitations riveraines.

 sous ce marquage , une cuve rempli de produits chimiques ( il y en a par dizaine sur  toute la propritété).

Suite aux inondations de juin 2016, des prélèvements d'eaux superficielles et de sédiments ont été réalisés le 3 août 2016. Les résultats mettent en évidence la présence de PCB en amont et aval du site dans les sédiments de la rivière (en cohérence avec d'autres campagnes de prélèvements réalisées précédemment) ainsi que des traces de trichloroéthylène dans les eaux.


En novembre 2016, plus de 4 millions d’euros ont été débloqué par la préfecture et la région. Deux réunions techniques ont eu lieu en 2018, rassemblant les différents interlocuteurs sur ce dossier, afin de faire le point sur les dernières investigations menées sur site (notamment nouveaux prélèvements de sols et test pour l’écrémage) en vue des futurs travaux qui seront réalisés par l'ADEME.


 Depuis, absolument rien a été fait. Les seules informations dont nous disposons est la destruction des anciens bureaux car il y a un risque d’éboulement. Aucun signalement de dépollution nous a été communiqué mais d’après certains interlocuteur le travail est colossal.



Parcelles cadastrales concernés par l’enfouissement et la pollution du site Rodanet :


ITTEVILLE

AP 3

BALLANCOURT

AH 21

BALLANCOURT

AH 22

BALLANCOURT

AH 23

BALLANCOURT

AH 24


Récapitulatif des divers produits analysés et retrouvés dans les sols :


Cadmium (Cd)

BTEX

H.A.P. Hydrocarbures

PCB-PCT

Plomb (Pb)

Solvants halogénés

Solvants non halogénés

TCE



Récapitulatif des produits analysés et retrouvés dans l’eau (nappes phréatiques):


Cadmium (Cd) = famille des métaux lourds beaucoup plus dangereux que le plomb

Chlorures

H.A.P. = hydrocarbure aromatique

Hydrocarbures

PCB-PCT= toxique ecotoxique et reprotoxique

Pesticides

Plomb (Pb)

Sélénium (Se)= toxique, ecotoxique et tres polluant en bioaccumulation

Solvants halogénés

Solvants non halogénés

Sulfate

Fluorure ( probablement venant de résidus radioactifs d’un autre site à proximité dont nous allons vous parler juste après)



                                        

La majorité de ces produits sont classés CMR c’est-à-dire qu’ils sont classés comme cancérogène, mutagène et reprotoxique.

A ce jour un arrêté municipal indique de ne pas utiliser ou consommer l’eau de puits sur une partie d’Itteville et Ballancourt du fait d’une pollution importante des nappes phréatiques.


Les informations fourni par les différentes études menées par BASOL ou ADEME nous confirme un réelle danger et que celui-ci pourrait etre encore plus important. Nous savons aujourd’hui que la terre, la nappe phréatique et les cours d’eau sont pollués et que la santé publique est concernée. Les autorités restent muettes à ce sujet pour éviter encore une polémique, un affolement général… pourtant il s’agit bien d’une catastrophe écologique qui méritent cet affolementl et la prise de responsabilité des concernées et agissants.


Avec une exposition à moyen terme, les effets sont très nocifs pour l’homme,  l’environnement. et peut entrainer la mort.



Site du Bouchet CEA ( et ex SNPE)

 

 

Le site commença, à partir des années 1920, par être un centre d'études des armements chimiques et biologiques.

L'usine du Bouchet est la première usine française de traitement de minerai d'uranium, de raffinage et conversion de l’uranium, ainsi que de traitement du combustible nucléaire usé, exploitée de 1946 à 1971.

En 1948, on y produit le combustible (oxyde d’uranium) pour la première pile atomique française.

En 1949, l’usine retraite les déchets de plutonium extraits de la pile atomique.

Dès 1950, on y produit le combustible radioactif pour toutes les centrales nucléaires françaises.

En 1960, différents essai sont effectuer concernant des nouveaux procédés notamment avec le tetrafluorure d’uranium.

En 1971, le centre du Bouchet est définitivement De 1971 à 1979, le centre du Bouchet fait l'objet d'un démantèlement nucléaire conduit par le Centre d'étude nucléaire de Saclay.

L'annexe du site du Bouchet, situé à proximité à Itteville dans une ancienne décharge, est utilisée par le CEA entre 1948 et 1971 comme bassin de décantation et aire de stockage de divers produits, déchets nucléaires et radioactifs

Se conformant à un arrêté préfectoral, le CEA recouvre le site en 1993 d'argile compactée, de gravier et de terre arable soit disant pour protéger des radiations.

Mais cette décharge reste un fléau pour le secteur.


Nous allons vous exposer les divers types de pollutions et de produits que l’on y retrouve et les conséquences pour l’homme et l’environnement .


Liste des éléments retrouvés et analysés à ce jour dans la décharge:

Tetrafluorure d’uranium

Exafluorure d’uranium

Radon

Uranium

Plutonium

Sels d’uranium

Césium

Américium

Europium


A savoir que tous ces éléments sont extrêmement radioactifs et mortels. Le CEA a longtemps menti ou du moins minimiser le problème en donnant de faux chiffres et de mauvaises informations. C’est grâce à un laboratoire indépendant allemand et la CRIIRARD qui ont rétabli la vérité en expliquant bien que le site était radioactif et dangereux.

La CRIIARD rapporte avoir fait des relevés des milliers de fois supérieur à la normale. Plusieurs fois mis en doute, tout ce confirma avec le laboratoire allemand et le CEA ne pouvait plus mentir sur la dissimulation d’informations qu’elle effectuait notamment entre 1971 et 1993.

Aujourd’hui encore le sol est entièrement pollué ainsi que la nappe phréatique. Du gaz Radon radioactif s’échappe toujours depuis plus de 70ans et le CEA, digne de sa réputation sur le sujet, nous cache toujours une partie de la vérité et des conséquences.

Le Radon s’échappant de la décharge d’Itteville est très nocif à moyen terme et mortel sur long terme.

Cela provoque cancer, leucémie, mutation génétique,…

Personne ne sait exactement ce qui s’y trouve mais d’après différents témoignages des futs de déchets, du matériel de laboratoire et pleins d’autres choses ont été enfouis avec tous les éléments situés précédemment. Le site avait déjà connu une époque difficile pendant la seconde guerre mondiale. En effet des témoignages d’anciens soldats nous ont expliqué qu’ils jetaient dans la rivière Essonne et la Juine divers produits pour ne pas que les allemands les récupèrent.

Aujourd’hui encore, la tonte de l’herbe du site et toutes les coupes de branches sont toujours envoyées et traités à Saclay car tout autour est contaminé et dangereux. Et les travailleurs sont en combinaison hermétique et masque.

Le site reste très controversé avec les non-dits et les dissimulations faites par le CEA.

   

Site de la décharge protégé juste par un simple grillage quand les travailleurs y vont en combinaison et masque


De nos jours, le mystère reste flou mais le danger lui est bien réel. De nombreux témoignages nous confirment les décès lié à cette décharge pour les personnes y ayant travaillé mais aussi les habitants à proximités où des cas de cancers infantiles, de leucémie et de maladie génétique et nerveuse ont été rapportés.



Actuellement sur le site du Bouchet ,se trouve toujours deux structures : Isochem et la DGA ( direction générale de l’armement).



La DGA s’occupe de la défense et la protection contre les agressions de type nucléaire, radiologique, biologique et chimique (NRBC) . Dans leurs laboratoires, les chercheurs de l’armée simulent la guerre avec des armes chimiques hyper puissantes, des bactéries très pathogènes , contre lesquels il n’existe encore aucun traitement connu (c’est-à-dire qu’ils peuvent anéantir l’espèce humaine), des radiations comparables à celles d’une explosion atomique… On y manipule la variole, Ebola, fièvre de Lassa et j’en passe…

Autre chose importante à ce sujet, le laboratoire de la DGA à Vert le Petit est classé P4 c’est-à-dire un laboratoire  caractérisés par sa haute dangerosité (taux de mortalité très élevé en cas d'infection), l'absence de vaccin protecteur, l'absence de traitement médical efficace, et la transmission possible par aérosols.

Il s’agit de laboratoire de film de science-fiction.


ISOCHEM est un site de chimie fine spécialisé dans le développement et la production d'intermédiaires et de principes actifs destinés à l'industrie pharmaceutique. Le site s'étend sur 9 ha, partiellement boisés. 

L'établissement, exploité depuis 1964, synthétise aujourd'hui des productions basées sur des réactions de phosgénation. La fabrication des produits et intermédiaires pharmaceutiques nécessite l’utilisation de nombreux produits : toxiques, très toxiques, inflammables, comburants, réagissant dangereusement avec l’eau pour certains. Ces produits sont stockés en quantités variables sur le site, dans la limite des quantités autorisées par l’arrêté préfectoral d'autorisation d'exploiter les installations.

Dans le cadre de la circulaire du 03 avril 1996 relative à la réalisation de diagnostics initiaux et de l'évaluation simplifiée des risques sur les sites industriels en activité, la préfecture de l’Essonne a prescrit à Isochem ces études. Elles ont été déposées le 5 février 2001. Elles proposent un classement du site au niveau 2, c'est-à-dire celui d'un site nécessitant la mise en place d'une surveillance piézométrique. En effet, les sols présentent des pollutions en arsenic, hydrocarbures, solvants halogénés et PCB. La nappe alluviale présente des pollutions en solvants halogénés, toluène et chlorophénols. 

Par arrêté préfectoral du 11 octobre 2001, l’exploitant met en œuvre un suivi de sept polluants à travers 6 piézomètres. Les relevés de ces piézomètres sont effectués tous les mois. 

Suite à une pollution constatée à la sortie d'un drain situé à l'aval immédiat de l'usine Isochem, l’inspection des installations classées a mis en demeure l'industriel de compléter l'étude simplifié des risques. Le préfet de l’Essonne a également prescrit le 19 avril 2002 par arrêté préfectoral complémentaire la mise en œuvre d’un stripping. C’est une technique d’insufflation de l’air dans les eaux chargées en polluants. Ces derniers ainsi captés dans la phase gazeuse passent dans un filtre à charbon permettant de les récupérer. Les rejets liquides nettoyés de leurs polluants rejoignent les eaux de process d’Isochem. Il s’agit d’eau de refroidissement. Ce même arrêté préfectoral réglemente les rejets liquides et gazeux issus du traitement des eaux s'écoulant dans le drain. 

Le traitement des eaux polluées par stripping est effectif depuis juin 2002.

   


À présent, l’exploitant effectue un relevé semestriel des piézomètres, au maxima des hautes et au minima des basses.

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Le bilan 2016 des relevés piézométriques indique des résultats stables par rapport à 2015 à l'exception d'une augmentation de la concentration en trichloroéthylène au niveau d'un piézomètre aval qui n'est pas observée sur les autres piézomètres en aval. Ce point est surveillé en 2017 .

Donc, aujourd’hui encore, diverses pollutions nous touchent directement et toujours pas des moindres au niveau des sols et nappes phréatiques.


 Récapitulatif des divers produits analysés et retrouvés dans les sols et dans les nappes phréatiques:

BTEX

Arsenic

H.A.P. Hydrocarbures

Solvants halogénés

Toluène

Trichloroéthylène


En 2019 le rapport BASOL nous indiquent toujours des fuites et des écoulements de polluants malgré la surveillance, rien ne semble être amélioré. Nous avons pu détécté des fosses enterrées près d’une route très fréquentée au niveau du rond point du bouchet. Isochem n’a pas voulu nous répondre à ce sujet et il semble que personne ne soit vraiment au courant.



A savoir aussi, ISOCHEM est depuis 2017 en redressement judiciaire ce qui n’est pas forcément rassurant si des problèmes surviennent.


Pour conclure…


Sur un secteur regroupant 3 villes et comptant environ 20 000 habitants et un biotope riche en biodiversité, le danger rode depuis 70ans et malgré l’action de certains organismes et de laboratoire indépendant, la situation n’est pas faite pour nous rassurer, bien au contraire. Entre mensonges d’états, dissimulations d’informations, corruption, mise en danger de la santé publique, le bilan de ces déchargent chimiques et radioactives de la vallée de la Juine sont une bombe à retardement. L’inaction des maires successifs et des préfets est lamentable. Les différentes études nous montrent qu’il faut agir de suite malgré le coup financier important que cela engendrerait car depuis 70ans des gens meurent de cette situation. Un nombre incroyable de cancer et autres maladies dégénératrices ont été rapportés entre les travailleurs et les habitants à proximité. Que ce soit dû aux pollution du CEA ou de Rodanet c’est une catastrophe naturelle et sanitaire pour notre secteur. N’oublions pas non plus les 35000 tonnes des même déchets sur le sol du Coudray Montceaux et les autres milliers de tonnes dissimulés sous l’autoroute A86 entre Longjumeau et Chilly Mazarin dans le 91.

Il faut agir et vite car personne n’est et ne sera épargné par la maladie si vous habitez à proximité. Le danger et la mort est invisible ici mais pourtant bien plus présente que la vie.

Si nous voulons nous protéger ainsi que nos enfants et notre environnement c’est le moment de prendre tous ensemble le problème en mains et faire agir les autorités compétentes pour une dépollution et nous garantir une sécurité sanitaire.




source: ADEME, CEA, CRIIRARD, LE PARISIEN, ancien travailleurs, les amis de la terre, BASOL, ministère de la transition écologique et solidaire...


Guillaume Lebout